
Merci pour ce livre qui n’est que sensibilité donc qu’intelligence profonde de la vie. Descartes affirmait que les animaux étaient des machines. Votre expérience – et votre coeur rayonnant- dit que ce sont les humains qui sont devenus des machines. Il y a toujours des gens pour tenir la place dans le miradot sous prétexte que “si ce n’est pas moi ce sera quelqu’un d’autre”. Merci d’avoir brisé ce raisonnement infernal.
J’ai déjà dévoré une bonne partie de ton bijou ! J’en suis déjà au passage décrivant le vêlage. Ton livre est tellement intéressant, il nous aspire dans ses pages comme une spirale !
Je me permets de vous écrire aussi soudainement (je viens de finir Chaleurs de bête à l’instant) pour vous remerciez. Vous remerciez pour ce livre qui fait mal et qui fait aussi du bien. Vous remerciez d’avoir partagé avec nous, ces moments, ces aventures, ces désastres. Merci pour les mots utilisés, les images employées. Merci pour la description des ambiances si fidèles. Pour me présenter sommairement, je suis une salariée agricole au service remplacement. Et je connais les cuisines des éleveurs aussi bien que leur bergerie/stabulation et leur troupeau. J’ai donc eu l’agréable surprise de retrouver plusieurs visages croisés dans votre recueil. Comme quoi, ils sont tous différents mais tellement similaires. Je ne fais clairement pas le même métier que vous, mais, à travers vos mots/maux je me suis ressentie dans les fermes où j’interviens, parfois pour des congés, souvent pour la maladie. Merci beaucoup, d’avoir mis des mots sur tout ça. D’avoir traduit l’instantané. Merci pour votre écriture fluide et transperçante, qui réconcilie avec la lecture (Isabelle Saporta dormant depuis un moment sur la table de chevet). Merci pour ce cadeau en papier glacé. Merci d’avoir tenu bon, et d’avoir gardé le goût de la vie, beaucoup trop mit à rude épreuve dans ce monde.
Désabusé mais plein d’amour, un tout petit livre à dévorer. J’adore…
Un grand merci et un grand bravo pour cet ouvrage où tout est bien décrit avec précision sans fausses notes , ça a réveillé l’enfant qui est en en moi , celui qui rêvait des animaux comme amis et qui s’est dissout dans le business au sang froid ou dans la survie , j’ai tout connu la passion , les factures impossibles à payer et l’huissier qui rôde , la corde toute prête , je survis encore car j’aime mes vaches mais plus mon métier… Merci de votre aide pour continuer à rêver d’un monde plus humain pour nos amis les animaux et pour ceux qui s’en occupent comme vétos et éleveurs, d’abord par passion puis par obligation pris au piège du système… |
J’ai adoré. Enfin une très très belle écriture de ce que j’ai si souvent ressenti. Merci de nous faire (re-)vivre ces émotions, ces rencontres, cette solitude, ces rêves.
Votre ouvrage qui m’a redonné foi en l’humanité et particulièrement en la médecine vétérinaire. Je suis en première année de BCPST et un peu pommée dans mon orientation. Les “grosses têtes” de ma promo, je suis sûre qu’ils deviendront vétérinaires, mais je ne suis pas sûre qu’ils le méritent. Ils n’aiment pas les animaux, ils n’aiment pas les gens. C’est triste et j’espère sincèrement me tromper. J’envisage fortement de faire votre métier par amour des bêtes, des hommes, de la nature… J’ai peur d’être dans une démarche menée par le fantasme d’un métier extraordinaire et d’être déçue de mes confrères, de la manière dont on doit traiter les animaux et leur maître. Votre livre dresse le portrait d’une réalité bien différente de ce que l’on peut imaginer et valide mes craintes, cependant j’ai ressenti votre bonté et ce même amour dans vos écrits et ça me pousse à venir mettre, à mon tour, mon grain de sel et tenter d’améliorer notre monde, même si ce n’est pas forcément en devenant vétérinaire. Donc encore une fois merci pour votre témoignage qui me convainc de faire de ma vie ce que j’estime être le bien.
C’est bien plus que cela…
C’est la vie, ses explosions de douleur noyées sous les flots des mots tendres de l’auteur, qui enroule les tragédies de poésie, qui illumine de rires les petits détails du quotidien.
L’auteur provoque et convoque tour à tour sourires et larmes, nous emmène dans les profondeurs de la noirceur humaine mais avec la promesse d’en sortir.
“Chaleur de bête” est à lire d’urgence, pour combler “l’espoir fou” de l’auteur que son livre “parviendra à sauver le peu d’humanité qu’il nous reste”.
En ce qui me concerne, il n’a pas sauvé l’humanité qu’il me reste, il l’a agrandie à l’infini… Merci.
Je ne l’ai pas lu, je l’ai avalé ce livre, d’un trait. Je le recommande à tous les amoureux des bêtes, mais aussi aux vétérinaires et futurs vétérinaires.
Tristes humains : Le petit chien adoré devient encombrant pour bien des raisons. Les éleveurs sont trop crispés sur la rentabilité pour encore aimer leurs bêtes et comment le pourraient-ils quand on en a plusieurs centaines ?
Et pourtant, il y a de belles pages d’amour et de poésie:
Un chien d’aveugle, une abeille paresseuse, des vaches toutes contentes de retrouver un pré au printemps, une petite fille sur son vélo qui cherche la protection d’un dogue…
Une note d’optimisme par ci par la : une jument à St Pierre, une poule qui a du mal à sortir son premier œuf, quelques vers sur l’écriture,
et en final une Marquise qui pense à Gauguin et à Brel en forçant la mer a se retirer !
Oh, soyez heureuse madame s’il vous plaît, je vous le souhaite d’autant que ma fille est véto, elle aussi, à Paris, petits animaux !
Les êtres cruels et sans coeur sont bien nombreux. Plus nombreux encore sont ceux qui ferment les yeux par confort, parce qu’accepter la réalité, c’est accepter de souffrir de ce qu’on est, de ce qu’on inflige. Je suis longtemps restée dans cette catégorie. Aujourd’hui je crois comme vous qu’un changement s’opère. Vous avez en vous une force pour toucher les âmes, alors ne renoncez à aucun de vos rêves. Parce que votre parole sera entendue.
Quelles que soient vos entreprises futures, si vous avez besoin de voix, de bras pour les porter, vous pouvez compter sur moi.
Bien le bonjour à vos compagnons poilus !
Le livre est empli de poésie, de philosophie, d’humanité, d’humour disséminé ça et là au détour d’une ligne, toujours surprenant. Le livre est composé de plusieurs nouvelles. Le chapitre « Histoire d’œuf » est absolument amusant et bien écrit. Comme tout le livre, plein de poésie animale, oserais-je dire. Le chapitre « Maurice ou la liberté » est un morceau d’anthologie, une ode à la nature, mais qui se termine si mal. Un livre très humain, qui nous parle d’animaux. Adieu veaux, vaches, cochon…
Textes poétiques qui rient, qui crient, qui pleurent, qui mordent, qui espèrent et se désespèrent, qui sont la vie, tout simplement.
Merci, Dominique Lange, pour cet émouvant témoignage !
Ce texte a le pouvoir de remuer tout ce qui DOIT être remué, tout en ne faisant état d’aucune négativité ni amertume. J’aime aussi particulièrement la poésie de ton texte. Ce qui est suggéré, comme tu sais si bien le faire, est toujours tellement plus fort que ce qui est dit. Ton texte nous dispense de raisonnements, morale et philosophie, mais qu’est ce qu’il fait réfléchir!!
Je viens de finir votre livre… je l’ai acheté il y a quelques mois mais j’avais besoin de calme pour le lire j’ai donc profité de mes vacances pour faire le vide et m’en imprégner pleinement wouaou quelle délicatesse et quelle pudeur j’ai du mal encore à trouver mes mots pour le définir mais j’ai adoré
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